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secours catholique - Page 14

  • NOEL A VANVES SOUS LE SIGNE DE LA CRISE ET DE LA SOLIDARITE…MAIS AUSSI DE LA FETE

    Finalement l’événement de l’année c’est la crise (de l’euro) à Vanves comme ailleurs, avec un contraste saisissant : Les vanvéens malgré tout, comme les Français, ont décidé de faire la fête et ne pas se  priver (en famille). Pourtant ce n’est pas faute de souffrir depuis la Rentrée, comme le montre les associations caritatives sur la ville, lorsqu’on les interroge. Mais ils ont décidé de l’oublier pendant ses quelques jours.  

     

    Les demandes de secours ont augmentés de 20% à l’antenne vanvéenne du  Secours Catholique qui tient une permanence hebdomadaire à Vanves. Cette association est sollicitée à 75% par les assistantes sociales du Conseil Général (CVS) et  pour le reste par le Samu Social  tant de Paris que des Hauts de Seine qui logent dans des hôtels sociaux (Parc des Expositions et Pavillon Bleu) des familles et des personnes isolées. « Beaucoup de vanvéens ont du mal à faire face aux charges de le leur logement, et surtout aux imprévus qui déstabilisent leur budget : taxe foncière, facture EDF, fin de CDD et d’ASSEDIC… » expliquent les responsables du Secours Catholique de Vanves. «  L’année dernière, nous distribuions 30 à 40 colis alimentaires par mois. Nous en distribuons 20% de plus un an après. Les aides financières et secours demandés par les services sociaux se sont montés à 4500 € en 2011 (pour des secours de plus de 75 €) dont nous partageons la charge quelquefois avec d’autres associations (Saint Vincent de Paul notamment) » indiquent il en ne cachant pas qu’ils sont  de plus en plus sollicités par les résidents des hôtels sociaux, « là souvent sans ressources sans aides publiques, dépendant des restos du Cœur…Car nous avons affaire à des étrangers, pas seulement des africians, mais maintenant des pays de l’Est (Bosnie, Serbie, Georgie…) ».

     

    Mais à Vanves, ses difficultés apparaissent et se sentent lorsqu’apparait un problème, lorsqu’il y a un accident de la vie, pour des jeunes couples, avec enfants, vanvéens de longues dates, qui se sont endettés, mais aussi pour des retraités à la maigre pension (600 €). Avec beaucoup d’inquiétudes pour 2012 : Un libre service social dont la fréquentation a augmentée de 10% qui devrait déménager de la rue de Vanves (petit Séminaire) parce la faculté Catholique de Paris récupére les locaux en fin de bail, à la place de la Résistance prés d’Auchan. Ce qui devrait poser énormément de problèmes pour les vanvéens qui bénéficiaient de ce service, et qui vont devoir faire des aller-retours lointains chargés de vivres. Et des travaux prévus à l’hotel du Parc des Expositons dont les 40 studios accueillent des familles  qui restent de moins en moins longtemps rue Eugéne Baudoin. Le Samu Social de Paris ne veut pas que ces familles prennent souche ! Résultats : comme leurs enfants sont scolarisés à Vanves, ils se retrouvent souvent en petite couronne et sont obligés à d’incessants aller-retour entre leur nouveau domicile et Vanves

     

    Malgré toutes ces difficultés, les vanvéens comme tous les français ont décidé, de faire la fête selon un sondage réalisé par la Fourchette auprès de 1 022 personnes, confirmé par des témoignages, des réactions : 65% comptent fêter le réveillon du nouvel an chez eux ou chez des amis alors que seulement 31% comptent aller au restaurant. 75% ne conçoivent pas un réveillon sans champagne. Les autres ajoutent le foie gras, les huitres, le homard, des mignardises plutôt que la bûche…

     

    De même du côté  des édiles, alors que la ministre du budget-président du groupe UMP à  la Région invitait à l’économie pour ses vœux 2012 : Seul  Bernard Gauducheau son collégue NC respectait ses consignes en començant à envoyer une carte de vœux éléctronique avec, bien sûr,  la Mairie en toile de fond et une chanson très coal, alors que la 1ére Adjointe sénateur UMP envoyait une carte de voeux traditionnelle, sur papier-cartion avec la place du Val (De Lattre de Tassigny) signée par Michel Larzillière dans son livre « Balade à Vanves ».     

  • RESIDENCE SOCIALE DU ROSIER ROUGE DE VANVES : « LES RIVERAINS ONT CHARGE LA BARQUE ! »

    Vanves Au Quotidien avait présenté à la Rentrée 2010 le projet de résidence sociale de 120 logements qui sera construit à l’arrière du Rosier Rouge à la place du dépôt de vêtements du Secours Catholique, avec un autre bâtiment plus petit à l’emplacement du parking à l’angle Chevalier de la Barre /Général de Gaulle. Il a fait l’objet d’une réunion publique vendredi soir au Rosier Rouge avec les riverains, le Secours Catholique, Toît et Joie, le cabinet d’architecte Haour, qui a été plutôt chaude

     

    Tout avait bien commencé, Bernard Gauducheau expliquant que « cette démarche est habituelle lorsqu’il y a une telle opération, pour permettre aux riverains de donner leur avis » tout en constatant « qu’il ne s’était pas passé grand chose dans ce quartier depuis la construction des logements sociaux par Effidis et l’immeuble Saint Hubert ». Pierre Nicolas, directeur du Rosier Rouge a expliqué les raisons de ce projet : « Le Secours Catholique a souhaité orienté son patrimoine vers autre chose que le dépôt de vêtement en faisant du logement à destination des étudiants et des travailleurs pauvres du secteur hospitalier, partenaire historique de l’établissement. Du logement temporaire pour 1-2-3 ans avec un bail renouvelable tous les ans, de petites tailles (1 ou 2 pièces) ». Tout en indiquant que le Secours Catholique s’était associé à Toît et Joie. Son directeur du développement, M.Thirault a présenté cette société attachée au groupe La Poste qui a déjà plusieurs logements à Vanves (140) en insistant sur sa volonté « de faire une opération de qualité ».

     

    A partir du moment où Eric Haour, architecte, a commencé à présenter le projet avec des planches et des croquis, les réactions et les questions ont été de plus en plus vives notamment sur le petit bâtiment de 2 étages à l’angle Chevalier de la Barre/Général de Gaulle, et sur le plus grand à l’arrière du Rosier Rouge de 3 étages avec une halte garderie de 30 places et une halte école ouvertes aux vanvéens, un parking de 44 places dont l’accés se ferait par un accés  existant derrière la Chapelle du Rosier Rouge et l’immeuble du 18 avenue du Général de Gaulle.  L’achitecte a essayé d’expliquer  que le choix des matériaux, des couleurs essayait de répondre aux bâtiments voisins, Rosier Rouge, Effidis…Mais les pemières réactions étaient négatives : « Ces espaces verts que vous allez détruitre est une raison de mon achat dans cet immeuble » a expliqué un habitant du 18 avenue du Général de Gaulle, un second s’est inquiété du bruit généré par le parking, un troisiéme de la nuisance visuelle, s’inquiétant de la perte de valeur de son appartement (-30%).

     

    Un participant a demandé « pourquoi une telle densité ? ».  Un  autre s’est interrrogé sur la nécessité de cette avancée du bâtiment vers le Rosier Rouge qui l’étouffe, et de sa proximité avec l’immeuble du 18. Un troisiéme sur la disparition de magnifiques arbres dont 2 poiriers de 300 ans. Il en était de même pour les voisins de l’immeuble prévu à l’angle Chevalier de la Barrre /Général de Gaulle, à l’emplacement d’une partie du parking du Rosier Rosier, dont la couleur blanche, surtout, a suscité des réactions : « c’est hideux ! Il n’a aucun lien avec les bâtiments du Rosier Rouge. Son architecture est moderniste et choquante. Vous faîtes cela à la Défense et dans une ville nouvelle. Mais pas à Vanves… ! » en mettant en avant ce qui a été fait par Cogedim  rue Raymond Marcheron « qui est une réussite ».

     

    Ce qui a amené le Maire à intervenir : « Le rôle du maire n’est pas de se substituer au propriétaire dans la mesure où son projet entre dans le cadre du PLU. Mais j’ai le même sentiment que vous. Et cela me pose un problème. Peut être pourrions nous avoir un autre projet qui prenne en compte les remlarques faîtes. Et d’essayer de répondre mieux à ce qui est exprimé sans remettre en cause ce projet qui a son équilibre économique ». Le responsable de Toît et Joie a assuré que « l’on va en tirer des enseignements sur le traitement des façades, les teintes, le choix des matériaux, l’accés du parkings et le  bruit etc… » et promis une nouvelle réunion pour présenter le projet corrigé et amendé

  • LOGEMENT A VANVES, DANS LE 92 ET EN ILE DE FRANCE : DES REMEDES INSUFFISANTS

    Les vanvéens peuvent se procurer le compte rendu de la réunion du 5 Mai dernier organisé par l’EAP (Equipe d’Animation Pastorale) sur « les problèmes de logements à Vanves » à l’entrée des églises Saint François et Saint Remy. Une initiative prise par un collectif constitué du Secoyurs Catholique, du CCFD, de la société Saint Vincent de Paul et de Solidarités Nouvelles logement (SNL) suite à la campagne lancée par Mgr Daucourt, Evêque du diocése des Hauts de Seine.

     

    Ce fascicule est très intéressant car il donne en exemple quelques cas concrets que ses associations ont dû régler ou sont encore en recherche de solutions. Comme cette mére de 3 enfants, de 8 mois à 7 ans, qui travaille comme garde d’enfants à domicile à Vanves.  « Hebergée par une amie qui a dû rendre son appartement, cette famille se retrouve logée par le SAMU Social à Montgeron (77) ». Bonjour les allers-retours dans le métro et le RER.  Comme cette autre jeune mére de 2 enfants qui était locataire depuis environ 5 ans d’un appartement du secteur locatif privé pour lequel elle régle un loyer de 998 €. « Se retrouvant en difficulté suite à une séparation, son bail n’est pas renouvelé et l’appartement mis en vente. La commission Dalo a été saisie ». Il est à noter, comme l’a indiqué le préfet des Hauts de Seine récemment devant le Conseil Général, que le nombre de personnes retenues au titre du DALO est en augmentation permanente depuis  2008 (89 personnes), 2009 (154) et  2010 (173). Et le nombre de relogement s’est considérablement accru : 83 en 2008, 354 en 2009 et 710 en 2010. « Le nombre de personnes reconnues prioritaires augmente. On ne peut pas dire que la commission soit mathulsienne, et le nombre de personnes reconnues relogées est aussi en augmentation » expliquait il.  Autre exemple avec ce couple de personnes âgées qui vit depuis 11 ans dans un hôtel ! « A l’aide de l’APL (Aide personnalisée au logement), ce couple vivait mais sans luxe. Mais un contrôle de la CAF a montré que le chambre n’avait pas la superficie minimale requise, soit 13 m2. Suppression de l’APL et grande difficulté ». Merci la CAF ! Ou ce jeune de 20 ans, « en rupture familiale, qui a un métier mais pas de toît et qui dormait dans des halls d’immeubles quand ses copains ne pouvaient plus l’accueillir. Il a trouvé du travail et a éré hébergé par une gardienne d’immeuble au grand cœur pendant 6 mois. Sa galère continue. Etre jeune avec un salaire modeste et sans famille, c’est difficile de se loger à Vanves »

     

    Ces témoignages sont importants à un moment où la polémique fait rage entre la droite et la gauche sur le logement notamment dans notre région. Manifeste des collectivités territoriales de gauche comme nous en avions fait état la semaine dernière, à propos de l’hébergement d’urgence, qui accusaient le gouvernement d’en diminuer les moyens.  Réponse du Secrétaire d’Etat au logement, Benoît Apparu et du Préfet de Région, Daniek Canépa qui expliquaient privilégier le logement notamment avec le dispositif Solibail : « Près de 30% des ménages évalués et hébergés en hôtels sur Paris pourraient bénéficier d'un logement pérenne au regard de leurs ressources, notamment par l'intermédiaire du dispositif d'intermédiation locative SOLIBAIL »  permettant à un propriétaire de louer un logement dans le parc privé à une association, financée par l'Etat qui le sous-loue pendant une période de 18 mois à un ménage en insertion, jusque-là hébergé à l'hôtel. « Depuis fin 2008, plus de 4 100 personnes ont ainsi été relogées grâce à SOLIBAIL (pour un total de 1 566 logements gérés dans ce cadre en IDF -hors Paris). L'Etat a entrepris de doubler d'ici la fin de l'année le dispositif, ce qui permettra de proposer des solutions de logements plus adaptées aux familles actuellement hébergées à l'hôtel ». Enfin en  matière de logement social de droit commun « l’Etat investit fortement : 50% du budget national dédié au logement social est consacré à l'Ile de France et 1/5 de l'enveloppe nationale est dédié à Paris. En 2010, l'Etat a financé 40 000 nouveaux logements locatifs sociaux en Ile de France dont 6 559 à Paris. L'effort a prioritairement porté sur le logement des classes moyennes et des plus démunis (PLAI et PLUS). Par ailleurs, l'Etat consacre 80% de son contingent préfectoral dans la Capitale au relogement des publics prioritaires (DALO) » indiquait le préfet de Région. Mais voilà, ce n’est pas suffisant.